Puis une zone périphérique comme Montecristi et la ligne nord-ouest deviennent un facteur de développement local et régional?
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Rafael Emilio Yunén
rey@caprd.netRésumé
Ce texte regroupe les principales composantes géographiques,
socioéconomiques, démographiques, qui constituent Montecristi et
la «ligne nord-ouest», un espace qui, en plus de Montecristi, réunit les
provinces de Valverde, Santiago Rodríguez et Dajabón. L’objectif de ce
travail est d’aider à avoir une meilleure d’idée des éléments positifs d’une
région, trop souvent oubliée, et qui n’est généralement perçue que comme
un lieu, isolé et périphérique ne servant qu’au commerce transfrontalier, et
par conséquent exclue des politiques de développement au niveau national.
Car, jusqu’à présent, les plans et propositions qui ont été conçus pour cette
région n’ont pas réussi à faire office de pôle d’attraction permanent menant
à une amélioration définitive de la qualité de la vie de ses habitants. Or,
selon ces travaux, la ligne nord-ouest pourrait grandement bénéficier des
avantages comparatifs tirés de ses microclimats ou zones de production
différenciées, du commerce transfrontalier avec Haïti, du port de Manzanillo
et des zones protégées qui servent de réserves scientifiques et de refuges
de vie sauvage, ainsi qu’un point d’attraction pour l’écotourisme.
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